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jeudi 11 mars 2010

Dominique Bussereau en campagne à Jonzac :
De la station thermale au futur viaduc de la Rocade


Plus que Dominique Bussereau qui est, certes, une personnalité haute en couleurs du département, l'événement le plus marquant de cette visite a été l'entrée de Nicolas Belot sur la scène politique. En effet, il est candidat aux Régionales sur la liste UMP conduite précisément par... Dominique Bussereau.

Avec son regard brun, il a incontestablement la marque de fabrique des Belot. Il fait penser à son père quand il a pris les rênes du territoire de Haute Saintonge. Voilà qui ne nous rajeunit pas ! Pour un fils, est-il facile de marcher dans les pas de son père ? Non, bien sûr ! L'exercice est difficile car il est soumis à des commentaires divers et variés, voire à des comparaisons. Nicolas Belot en fait fi, ayant la volonté d'avancer à visage découvert. A-t-il d'autre choix que d'afficher "sa" personnalité ?


L'autre vendredi, il a vécu une sorte de baptême républicain, lors de la grande réunion organisée à la mairie de Jonzac. Face à un nombreux public, il a parlé de sa candidature, sous le regard attentif et attendri de son père, à la tribune, et de sa mère, présente dans la salle. Il sait que les mauvaises langues diront à son sujet : « le père envisage de se retirer, il assure sa dynastie !». L'intéressé va aux devants de ces critiques qu'il peut comprendre. Mais il revendique une réalité : il est un candidat comme les autres !



Devant Dominique Bussereau (qui a été son patron au Ministère de l'Agriculture), il a décrit la façon dont il ressent son engagement politique. « J'ai beaucoup reçu en exemple » dit-il. Par son âge (la trentaine), il incarne l'avenir "à préparer", chaque pierre comptant dans l'édifice. Outre les Régionales, sera-t-il présent aux élections municipales de Jonzac ? Il n'est pas interdit de le penser...

Pour l'instant, il est surtout question de Poitiers, même si la durée du mandat des conseillers régionaux, élus en mars prochain, sera réduite en raison de la réforme des collectivités territoriales.

Parmi les personnes qui entourent Dominique Bussereau, figurent Julien Geay, agriculteur, fils du maire de Chaunac, et surtout la tête de liste de Charente-Maritime, Sylvie Marcilly. Mère de quatre enfants, elle parvient à concilier sa vie familiale et professionnelle (chef d'entreprise).

Réunion à la mairie de Jonzac


Avant de se rendre à un enregistrement de France 3, Dominique Bussereau a exposé les grandes lignes de son programme et dénoncé la politique "gadget" et médiatique de Ségolène Royal. « Martine Aubry ferait bien de me donner une carte gratuite au PS car la campagne que je mène contre Ségolène Royal pèsera forcément dans les primaires socialistes des futures Présidentielles ». Autrement dit, si Ségolène Royal est réélue à la Région, elle sera à nouveau candidate à l'Élysée. Dans le cas contraire, Martine Aubry et François Hollande verront leurs chances accrues. Et d'ajouter « si Martine Aubry venait à me donner cette carte, je la mettrais dans mon bureau ». En souvenir d'une aventure, sans doute...

Des thermes au futur viaduc de Jonzac

Avant cette réunion, des visites d'entreprises jonzacaises étaient inscrites au programme.
All Sleeves (ancien site Grelety) a inventé un nouveau concept de photogravure flexographique. « L'entreprise a déposé un brevet international sur l'assemblage de manchons. Elle permet de réduire considérablement les coûts chez les imprimeurs » explique le directeur.

Visite de l'entreprise All Sleeves




Suit la nouvelle École de Musique qui offre un bel espace aux élèves de Haute Saintonge (930) et aux musiciens.

Dominique Bussereau connaît la musique !

Bernard Levêque et Nicolas Belot



Une nouvelle étape conduit les visiteurs à la Maison de l'Énergie, dont un proche bâtiment accueillera, dès septembre, l'embouteillage de l'eau thermale. Elle sera destinée à la ligne de produits de "Jonzac", fabriquée par les laboratoires Léa.




Depuis l'installation du réseau géothermique dans les années 80, la ville joue la carte des énergies nouvelles. De nos jours, elle soutient le photovoltaïque et la biomasse. Deux forages alimentent la station thermale et les Antilles de Jonzac. « Ce système nous permet d'économiser des tonnes de pétrole » souligne Claude Belot qui prône l'indépendance. « Pas la peine d'enrichir les Iraniens qui ne pensent qu'à une chose, fabriquer des bombes pour nous les envoyer sur la tête » lance-t-il.

Les Antilles de Jonzac

Au passage, il rappelle que le lycée de Jonzac est branché sur le réseau de chauffage urbain (au bois), comme l'a remarqué Ségolène Royal lors de sa venue à Jonzac l'été dernier. Le personnel de la Maison de l'Énergie est chargé de renseigner les maires sur les différents procédés à mettre en place dans les établissements publics. L'un des avantages de ces installations est une TVA à 5,5%.

Les diagnostics, effectués sur les toits de certaines agglomérations, ont également permis d'évaluer les déperditions de chaleur. S'ils souhaitent améliorer leur habitat, les particuliers peuvent obtenir des aides.

Les Thermes, quant à eux, sont en pleine expansion. Leur surface totale, qui est actuellement de 3500 m2, va s'enrichir de 1800 m2 supplémentaires. Depuis leur réouverture, le 9 mars, ils mettent à disposition des curistes un plateau conséquent avec un développement de la partie phlébologie. L'objectif est d'atteindre 15000 patients sur la saison en traitant 1100 patients par jour, de mars à fin novembre. L'investissement dépassera les 5 millions d'euros.

Avec Claude Belot et Georges Favre, directeur de la station thermale


La partie en travaux

La station est spécialisée dans la rhumatologie (75%), les voies respiratoires (18%) et la phlébologie (7%). Les travaux vont bon train dans ce site troglodytique qui en fait un lieu tout à fait original. Georges Favre, directeur, est optimiste : « Durant l'année, d'autres travaux seront effectués, dont un bâtiment d'accueil à l'entrée ».


La dernière "escapade" est le viaduc de la nouvelle rocade, qui reliera la route de Montendre aux Antilles. Il sera achevé fin 2011. Le chantier se poursuit. Évidemment, il n'aura pas les dimensions du viaduc de Millau, mais pour une ville de 3800 habitants, c'est un ouvrage conséquent...


Il y aura là un viaduc. Pour l'instant, les travaux vont bon train

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