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mardi 4 mars 2025

Publications : 2025, le retour de Sophie Mouillot et ses Mamounettes !

(photo Clarisse Lehmann)
Après presque quatre ans d'absence sur les salons du livre et séances de dédicaces, Sophie Mouillot revient avec des projets d'écriture et d'interventions pleins la tête

Son dynamisme, sa passion d'écrire et de partager ont toujours été présents, mais durant ces quatre dernières années, des épreuves l'ont amenée à se retirer provisoirement de la scène littéraire régionale. Aujourd'hui, Sophie Mouillot est heureuse de nous parler de son actualité et de ses projets. Vous avez certainement déjà eu l'occasion de la rencontrer lors de salons locaux, d'interventions dans les écoles et séances de dédicaces. Vous avez pu la découvrir à travers ses écrits chez Sofydan Editions et PGCOM Editions où l'on retrouve l'essentiel de ses publications pour adultes.

Sophie Mouillot, quel regard portez-vous sur votre parcours ?

Je suis très chanceuse de toutes les rencontres faites sur les réseaux sociaux et dans ma vie quotidienne, de toutes les collaborations enrichissantes qui s'inscrivent autour de la passion, du local, de l'humain. Les épreuves de la vie de ces dernières années m'ont amenée à confirmer mes choix, mes valeurs autour du partage, de la création, à me concentrer sur les choses essentielles de la vie.

Pouvez-vous nous parler de vos collaborations?

Au fil de mon parcours d'auteure illustratrice, j'ai pu mener à bien certains projets grâce à Sofydan et Pgcom Editions. Patricia Galoisy, éditrice régionale depuis 2011, m'accorde confiance et soutien dans mes projets portés conformément à sa ligne éditoriale. Après quelques publications en solo, j'ai collaboré avec des illustrateurs locaux : Samanta Bednarzyck de Surgères (Mamounette tome 1), Franck Bascou de Saintes (Mamounette, une mamie pas comme les autres tomes 2 et 3). Je suis reconnaissante envers mes proches, mon réseau de lecteurs, les nombreux contacts (presse, médiathèques, organisateurs de salons et marchés de Noël) qui me soutiennent et m'inspirent sur le net et dans la vraie vie.

En quoi la fin d'année 2024 a été un tremplin pour rebondir pour vous ?

Après deux apparitions en octobre (salon du livre de Montendre) et en décembre 2023 (Festival de la BD à Vénérand organisé par l'association Les enfants de la Bulle), mon activité a repris un élan grâce à l'appel saujonnais du Restaurant Gastronomique Roselières. Etant plus plume qu'illustratrice, Julie Vedrenne (sommelière) et Florian Puglia (chef) m'ont fait confiance en me demandant d'élaborer un set de table pour le menu des jeunes pousses, permettant la découverte des plaisirs de la table, des produits de saison et des valeurs portées par l'établissement. J'ai un vrai coup de cœur pour ce couple de passionnés que je suis depuis leurs débuts. Malgré le manque de technique artistique, une perte de motricité fine suite à des séquelles post-opératoires, le pari a été relevé, souligné par la presse locale et apprécié des jeunes gourmets.

Sophie Mouillot et le set de table Roselières avec Florian Puglia
et JulieVedrenne (photo Clarisse
Lehmann)

Vos albums jeunesse semblent intemporels : comment l'expliquez-vous ?

Certains de mes albums jeunesse sont en noir et blanc pour permettre à l'enfant d'être acteur, par le biais de la lecture, l'écriture, le coloriage. Ceux en couleurs, réalisés avec des illustrateurs locaux, apportent une touche plus pétillante avec des jeux. Au travers de toutes les histoires racontées, se tissent certaines notions comme le rejet, la différence, la famille. De manière imaginaire ou pédagogique, cela parle aux grands et aux petits lecteurs. Aussi, au fil des années, avec Pgcom Editions, nous avons choisi en commun une police spéciale DYS pour permettre l'accès plus facile à la lecture aux enfants. C'est important de voyager, rêver, développer son imaginaire via le livre notamment.

Quels sont vos projets que vous comptez mener à bien cette année ?

Je vais aller à la rencontre de mes lecteurs sur des salons du livre régionaux (La Rochelle, Montendre, Chasseneuil sur Bonnieure, Royan), des interventions en médiathèques (Chaniers), des marchés de Noël (Saint-Césaire.). Ce sont des moments qui me tiennent à cœur où se mêlent partages, convivialité, passion. Le planning des rencontres dédicaces n'est pas bouclé, la période actuelle est ciblée actuellement sur les prises de contacts, les attentes de réponses. Bien sûr, j'invite les différentes structures (écoles, bibliothèques/médiathèques, CLSH) et les acteurs de la vie locale intéressés à me contacter. L'activité d'écriture va reprendre également avec des projets en stand-by à reprendre au fil de la plume : « Chocolatomanie, maladie d'amour ? », «Les cigognes posent-elles les bébés dans le chocolat » (nouvelles chik-lit), « La marche silencieuse » (témoignage sur la fibromyalgie), « La raison du cœur » (recueil de nouvelles psycho-érotiques), « L'amour sans pétales » (roman), « Un amour de marin », « Deal de Croco » (albums jeunesse), la suite des aventures de « Mamounette, une mamie pas comme les autres ».

Des communes locales accueillent leur Mamounette. Pouvez-vous nous en dire davantage ?

Mamounette est une mamie pas comme les autres, appréciée des adultes comme des enfants tant elle évoque la modernité, la famille, la joie de vivre ! L'idée était de désacraliser l'image que l'on se fait des personnes âgées, de sortir des vieux clichés, de créer des liens intergénérationnels et surtout de mettre en avant le territoire de Charente-Maritime. L'occasion de découvrir et mettre à l'honneur nos communes. Le premier tome « Où sont mes lunettes? » se déroule à La Chapelle des Pots, le deuxième « La course folle » à Chaniers. Ces deux premières mamies attachantes ont été accueillies comme un membre à part entière dans les familles. Les illustrations mettent en scène des lieux, des commerces, des personnalités locales connus des habitants. Très peu diffusées, espérons que toutes ces Mamounette seront mises en avant et deviendront de véritables mascottes locales !

Mamounette des Gonds (illustration Franck Bascou)
Le troisième tome "le dentier perdu", en retard sur sa publication initiale,  devrait paraître avant l'été. Le maire  des Gonds, Alexandre Grenot, et ses administrés sont impatients de l'accueillir.

• Contact
Mail : sophiemouillot@gmail.com 
Blog : la lucioledesophie.hautetfort.com
Facebook : Sophie Mouillot 

Mercredi 26 mars, portes ouvertes dans les tonnelleries

TOUCHER DU BOIS, C’EST LA BONNE VOIE…

Mercredi 26 mars, les Tonneliers de France font découvrir leur métier aux jeunes en recherche d’une formation. Héritière de 2000 ans de tradition, la tonnellerie française a su innover techniquement et s'adapter aux exigences des marchés, ce qui lui vaut d’être aujourd’hui l’un des fleurons de l'industrie du bois. Son savoir-faire et sa matière première d’exception sont unanimement reconnus et font d'elle le leader mondial. Les fûts de chêne français sont de véritables produits "haute couture" qui contribuent à l'élevage des vins et spiritueux les plus prestigieux à travers le monde.

Réparties pour l’essentiel dans les trois grandes régions viticoles que sont la Bourgogne, les deux Charentes et le Sud- Ouest, les entreprises de tonnellerie ont à cœur de transmettre leurs gestes et leur expertise. Leur Fédération nationale les invite donc à faire découvrir leur métier aux jeunes à la recherche d’une formation, mercredi 26 mars prochain.

Situées au cœur des vignobles, au plus près des besoins des entreprises, trois écoles assurent aussi en France la transmission du savoir-faire des tonneliers (à Beaune, Cognac et Bordeaux-Blanquefort). Elles préparent au diplôme de CAP de Tonnellerie dans le cadre d’une formation en alternance. Un diplôme qui vient d’évoluer pour prendre en compte les nouvelles technologies et inscrire le métier de tonnelier dans l’avenir. Le 26 mars, ces trois écoles ouvriront également leurs portes aux jeunes qui voudraient s’informer sur la formation qu’elles proposent. Car toucher du bois, c’est la bonne voie !

• En Charente et Charente-Maritime

- Tonnellerie Doreau Gensac-la-Pallue (16) www.doreau-tonneliers.com

- Tonnellerie Seguin Moreau Cognac (16) www.seguin-moreau.fr

- Tonnellerie Taransaud Cognac (16) ww.taransaud.com

- Tonnellerie Allary Archiac (17) www.tonnellerie-allary.com

- Tonnellerie Radoux Jonzac (17) www.radoux.fr

- Campus des Métiers - CFA Cognac (16) www.cfa-charente.fr/metiers/tonnelier-tonneliere/

• Dans le Sud-Ouest :

- Tonnellerie Saury Saint-Pantaléon-de-Larche (19) www.saury.com

- Tonnellerie Bel Air Cenac (33) www.tonnellerie-bel-air.fr

- Tonnellerie Berger & Fils Vertheuil (33) www.tonnellerie-berger.com

- Tonnellerie Demptos Saint-Caprais-de-Bordeaux (33) www.demptos.fr

- Tonnellerie Nadalié Ludon-Médoc (33) www.nadalie.fr

- Tonnellerie Quintessence Beychac-et-Caillau (33) www.tonnelleriedumonde.fr

- Tonnellerie Sylvain Saint-Denis-du-Pile (33) www.tonnellerie-sylvain.fr

- Tonnellerie Vincent Darnajou Montagne (33) www.tonnelleriedarnajou.com

- Tonnellerie du Sud-Ouest Gaillac (81) www.tonnellerie-sud-ouest.com

- Agro Campus - Ecole de Tonnellerie Blanquefort (33) www.cdfacfppa33.com/cap-tonnellerie-de-la-gironde-blanquefort/

• Informations pour le public : www.tonneliersdefrance.fr

À propos de la Fédération des Tonneliers de France :

La Fédération des Tonneliers de France regroupe 57 entreprises qui emploient 1 900 collaborateurs et compagnons. Installées dans les principales régions viticoles françaises, elles ont vendu 640 600 fûts pour un chiffre d’affaires de 567 M€ et 2 027 grands contenants pour un chiffre d’affaires de 32,5 M€, sur la période allant du 1 er avril 2023 au 31 mars 2024. 63,5% de cette production a été exporté vers, principalement, les États-Unis, l'Espagne, l'Italie et l'Australie. Grâce à la qualité de sa matière première et à son savoir-faire, qui marie des gestes ancestraux aux techniques les plus innovantes, la tonnellerie française reste une référence et se revendique leader mondial.

Jean-Louis Debré et "Les oubliés de la République" : « Ma grand-mère n’aurait jamais été interne des Hôpitaux de France si Madeleine Brès, première femme médecin, n’avait pas ouvert le chemin »

Jean-Louis Debré nous a quittés à l'âge de 80 ans. Fils de Michel Debré, ancien Premier Ministre, il a été ministre, Président de l’Assemblée Nationale, Président du Conseil Constitutionnel. Il était aussi auteur d’ouvrages d’histoire, de droit et de romans policiers à succès. Il portait un regard émouvant sur ceux et celles que l’histoire a laissés au bord du chemin. 

Retour sur une rencontre organisée à Saint-Jean d'Angely en 2009 :

« Dans son dernier livre, Jean-Louis Debré rend hommage à 21 personnalités oubliées de la République. Cet ouvrage, choisi par le Lion’s club de Saint-Jean d’Angély, a été élu prix littéraire Agrippa d’Aubigné 2009.

Vendredi après-midi. De dorures parés, les salons de l’hôtel de ville de Saint Jean d’Angély connaissent une belle animation. Sur son 31, un nombreux public attend avec impatience la célébrité du jour, Jean-Louis Debré, bien connu de la scène politique. En effet, ce magistrat a fait une carrière bien remplie puisqu’il a été député de l’Eure, Ministre de l’Intérieur et président de l’Assemblée Nationale, siégeant en son perchoir (un poste difficile car l’hémicycle peut être turbulent, contrairement au Sénat).

Aujourd’hui, ce serviteur de l’Etat, nommé président du Conseil Constitutionnel, a un jardin secret, l’écriture. Il aime les romans policiers et ses brochets faisant courir les carpes rencontrent un joli succès. Son dernier livre « Les oubliés de la République », paru chez Fayard, tire de l’oubli des hommes et des femmes dont l’engagement a été remarquable. Ironie du sort, ils sont restés dans l’ombre, « victimes de l’ingratitude et de l’impitoyable sélection du temps qui passe. Ils ont défendu avec ferveur les valeurs auxquelles ils croyaient avec courage ; ils ont œuvré pour transformer la société et faire évoluer les mentalités » explique l'auteur.

Mouvement et audace

Dans son discours, aux côtés de Jacques Delaleau, président des Lion’s, Paul Henri Denieul, maire, Frédéric Brassac, sous-préfet, Xavier de Roux, Françoise Ménard, vice-présidente du Conseil Régional et moult personnalités, Jean Louis Debré a expliqué sa démarche et présenté quelques-uns de ses personnages.

L’un d’eux est important pour les femmes. Il s’agit de Léopold Goirand, auteur de la loi tendant à assurer à la femme mariée la libre disposition de son salaire. En effet, il fut un temps où les femmes ne pouvaient pas disposer de leur argent. Léopold Goirand, député puis sénateur des Deux Sèvres, se battit tant à l’Assemblée qu’au Sénat pour que cette disposition soit enfin votée, « après quatorze ans de combat ».

Fernand Gautret, quant à lui, fit une proposition de loi accordant aux femmes le droit de vote (elles ne l’obtinrent qu’après la Seconde Guerre Mondiale).

Dans cette sélection, une femme compte beaucoup pour Jean-Louis Debré. Elle s’appelle Madeleine Brès. Son père, charron, l’emmenait souvent à l’hospice de Nîmes où, petite fille, elle observait la façon dont les sœurs soignaient leurs patients. Bien sûr, elle voulait être médecin ! En plein XIXe siècle, sa famille se contenta de lui trouver un mari, un chauffeur de tramway. Mais Dame Fortune n’est pas ingrate. Titulaire du baccalauréat, elle réalisa enfin son rêve, suivre des études de médecine après avoir reçu les agréments nécessaires. Dans les années 1870, elle devint l’élève du célèbre professeur Broca, les hommes étant partis à la guerre. Le praticien apprécia les qualités de Madeleine qui fut la première femme médecin des Hôpitaux de Paris, après avoir soutenu une thèse. « Ma grand-mère n’aurait jamais été interne des Hôpitaux de France si Madeleine Brès n’avait pas ouvert le chemin » souligna l’auteur avec un brin d’émotion. Il porte de l’admiration à ceux qui se battent pour une véritable cause, « qu’ils soient de droite ou de gauche ».

Et puis, à une époque où Barack Obama fait la une de l’actualité internationale, comment ne pas citer Blaise Diagne qui fut élu député du Sénégal, secrétaire d’Etat aux colonies et surtout premier membre noir africain au Conseil de l’ordre du Grand Orient de France...

« Ces hommes et ces femmes avaient conscience qu’il n’y avait d’avenir pour la République que dans le mouvement et l’audace » conclut Jean-Louis Debré avant de signer son ouvrage. Petit détail, il utilise toujours deux feutres, l’un rouge et l’autre bleu, pour ses dédicaces et ne néglige pas les petits dessins personnalisés »...

La vie politique, le long combat de Jean Louis Debré !
Dédicaces et rencontres
Durant les discours
Avec les anciennes connaissances dont l'ex député de Saintes, Xavier de Roux

Photos/Archives Nicole Bertin

Montendre : le Père Lucas nous a quittés à l'âge de 96 ans

Les Pères Lucas, Yon et Bergson

Il aurait fêté ses 96 ans le 5 mars. Le Père Lucas s'est éteint dans la nuit de lundi à mardi à Montendre où il avait choisi de vivre sa retraite. C'est avec une infinie tristesse de la communauté paroissiale a appris son départ qu'il attendait avec la sérénité d'un homme ayant accompli sa mission terrestre. Ses obsèques seront célébrées en l'église de Coux jeudi 6 mars à 11 h. Nos prières l'accompagnent. Nous adressons nos très sincères condoléances à sa famille.

Aumônier des armées à La Rochelle, le père Lucas est arrivé à Montendre dans les années 90. Lui ont succédé le Pères Gaudin, Mallard, Hubert, Albert et Bergson, actuel curé de la paroisse de Montendre. Prêtre ouvert, proche de ses paroissiens, soucieux de vivre avec son temps et donc de l'actualité, le Père Lucas laissera le souvenir d'une personne tolérante et altruiste avec qui il était agréable d'échanger.

De droite à gauche, les Pères Lucas, Samoride et Hubert

Coux : Il n'y aura pas d'éoliennes, ainsi en a décidé le conseil municipal

L'association Aprevica, que préside Bernard Largeau, ne cache pas sa joie :  « Voilà une bonne nouvelle pour notre association. Un message est d'abord apparu sur l'application Panneau Pocket de la mairie de Coux vendredi dernier. Message venant de Valeco confirmé par un courrier : "Valeco n'a pas pour ambition de développer un projet qui va à l'encontre de la volonté communale et vous annonce ainsi mettre fin au développement du projet éolien de Coux". Selon le maire de Coux, Joël Carré, c'est à la suite à l'action de notre association que le conseil municipal a finalement voté contre la poursuite du projet. Pour nous, il s'agit clairement de la victoire d'une bataille, mais certainement pas de la fin de notre combat ».

Aprevica est donc satisfaite, d'autant que la lettre qui suit sous-entend que le projet aurait pu s'étendre à Expiremont et Pommiers Moulons. L'association invite ses membres à la salle polyvalente de Tugéras-Saint-Maurice jeudi 3 avril à 20 h pour faire le point.


• Copie de la lettre de la société Valeco :