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jeudi 24 octobre 2024

Association Avenir Santé Environnement : Le député Olivier Falorni s'interroge sur des traces de pesticides

Communiqué du député de Charente-Maritime, Olivier Falorni : « 14 molécules de pesticides retrouvées dans les cheveux et l'urine d'enfants, c'est 14 de trop »


Olivier Falorni a saisi très récemment la Ministre de la Santé et de l’Accès aux soins au sujet des traces de pesticides trouvées dans l’urine et les cheveux de 72 enfants habitant des communes situées en Aunis.

« Pas moins de 14 molécules issues de pesticides ont été retrouvées dans les cheveux et l’urine des enfants participant au projet de recherche citoyen de l’association Avenir Santé Environnement. C’est 14 de trop quand on connait le potentiel caractère cancérogène, perturbateur endocrinien et neurotoxique de ces pesticides pour la plupart interdit à la vente depuis plusieurs décennies. Il pourrait s’agir ainsi de pesticides interdits et non utilisés depuis des années, mais qui restent présents en raison de leur persistance dans l’environnement comme le dieldrine ou l’atrazine. Mais d’autres, comme l’acétamipride, détecté avec un fort niveau de concentration chez les plus jeunes sujets, signe d’une exposition aiguë, comme lors d’un épandage, pourraient provenir d’un usage illicite. Ces résultats sont très inquiétants pour la santé des habitants de la plaine d’Aunis. Car, conjugués aux épisodes récents de contamination de l’eau sur l’agglomération rochelaise et à la pollution atmosphérique relevée par l’observatoire de la qualité de l'air en Nouvelle-Aquitaine, ils interrogent sur les cas de cancers pédiatriques en « excès de risque » recensés dans notre agglomération et qui, selon la dernière étude publiée, seraient en augmentation » remarque le député.

C'est pourquoi il a demandé à la Ministre « de tout mettre en œuvre pour que soit déterminée l’origine de certaines molécules issues de pesticides et de mieux apprécier leur toxicité, et de faire évoluer en conséquence la réglementation, notamment l'autorisation de mise sur le marché, d’une part, et si elle entend renforcer les contrôles sur le territoire de la plaine d'Aunis d'autre part ».

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