Projection des photos et commentaires samedi 7 mars à 15 h 30 à la salle paroissiale de Montendre. Venez nombreux ! Reportage et photos de Chantal et Bernard Bontrond.
Là-haut sur la colline, l'école Marceline du Père Hubert |
Le père Hubert quand il était curé de Montendre |
Partis pour dix jours, nous sommes arrivés à l'aéroport de Douala où nous attendait le Père Hubert. A 19 h, enfin réunis, nous y sommes restés deux jours en raison des élections municipales et législatives. Junie, jeune mère de famille de deux enfants, a assuré l'intendance avec des plats très copieux ! Les informations officielles relatent une forte mobilisation démocratique. Or, des journalistes font part du taux de participation infime (50 citoyens sur 350 ont voté dans un quartier par exemple) et de malversations. En effet, les opposants à Paul Biya (âgé de 86 ans) ont appelé au boycott...
Départ pour Dschang au Nord-Ouest du pays à 240 km de Douala. Nous mettons cinq heures pour y arriver tant les routes sont mauvaises et criblées de trous. Seuls les axes principaux sont goudronnés, le reste du réseau routier est composé de pistes en terre rouge. Tout au long de la route, on nous propose boissons, fruits, animaux morts ou vivants (pangolins, rats, crapaud géants, et même serpents).
Les classes maternelles |
Les classes primaires |
Le premier se déroule sans les élèves afin de constater les travaux réalisés et poser toutes les questions. Le Père Hubert a hérité de ce terrain au décès de ses parents (l'école porte le prénom de sa maman Marceline) et plutôt que de le vendre à des promoteurs, il a choisi de créer une école privée bilingue. En réalité, trois langues y sont enseignées, français, anglais et yemba.
Actuellement, on compte six classes (2 maternelles et 4 primaires), une cantine, un bureau pour le directeur, des sanitaires, une salle multimédia et, en construction, une cuisine et une infirmerie.
Le but est de permettre aux enfants (vivant dans des masures sans eau, ni électricité) d'entrer dans le monde de 2020. Les éduquer à la propreté en utilisant les toilettes et non la nature. De recycler les déchets afin de ne plus avoir des poubelles géantes dans la nature. En sensibilisant les enfants, il touche aussi les parents. Chaque année, il développe un programme médical : en 2019 les yeux, en 2020 les dents. Pour le mois d'avril, il recherche d'ailleurs 100 brosses à dents pour les jeunes.
Par an, la scolarité d'un enfant coûte entre 120 et 150 euros selon l'âge. Nombreux ont du mal à régler cette somme, mais aucun élève n'est refusé. Il existe une section "petits" pour laquelle il souhaite acheter des matelas qui leur permettront de faire la sieste.
L’école fonctionne avec un groupe électrogène car le courant n’est pas encore arrivé à l’école. Il lui faut également amener de l’eau, le puits qu’il avait prévu étant asséché par les habitants vivant aux alentours.
Le second temps consiste en un plongeon dans la vie de l'école qui regroupe 80 enfants et leurs instituteurs, enthousiasmés par ce qu'ils découvrent dans nos valises. Avec ce que nous avons apporté, l'école avance dans un certain confort et modernisme. Le groupe dialogue et échange avec les élèves.
L'avenir du Cameroun passe par des jeunes formés et instruits, connaissances qui leur donneront des raisons de croire en un avenir meilleur.
• Vous souhaitez participer ? Les dons sont toujours les bienvenus au nom de l'association Soleil Espoir Cameroun.
Contact : tel 05 46 49 22 66 – paroisse.montendre@gmail.com
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire